Dordogne : le projet de centrale d’enrobage à Thenon suscite beaucoup de questions

date_range 09 Février 2020 folder Actions, Presse TV radio, Documents

Dordogne : le projet de centrale d’enrobage à Thenon suscite beaucoup de questions

 

Publié le  par Sudouest.fr avec Jean-Luc Kokel.

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Dominique Bousquet (à droite) s'adressant à Benoît Biteau au cours de cette longue soirée. JEAN-LUC KOKEL PREMIUM

 

La réunion d’information organisée par la mairie jeudi soir a attiré du monde et permis aux craintes de s’exprimer. L’ambiance était électrique. Près de 350 personnes sont venues assister à la réunion publique organisée par la mairie de Thenon, en Dordogne, jeudi 6 février. Elle concernait le projet d’installation, pour le moins controversé, d’une nouvelle centrale d’enrobage à chaud de matériaux routiers dans la zone d’activités du Rousset. Il est porté par l’entreprise de travaux publics Lagarde et Laronze, jusque-là basée à Terrasson-Lavilledieu et qui est contrainte de déménager. L’ambiance était des plus électrique. Pendant plus de deux heures et demie, l’assistance a beaucoup échangé avec les intervenants présents : Christian Reutenauer de la Dreal (1) Dordogne ; Lionel Labbé qui est chargé du plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) à la Communauté de communes du Terrassonnais en Périgord Noir Thenon Hautefort ; Philippe Levêque et Fabrice Arpontet, les dirigeants de l’entreprise Lagarde et Laronze. Il y avait aussi Benoît Biteau, député écologiste au Parlement européen, et Stéphanie Muzard, paysanne bio installée en Charente-Maritime et qui, en 2019, a monté un collectif pour s’opposer à un projet d’installation similaire près de chez elle. Gêne Les opposants au projet ne manquaient pas dans la salle. Figuraient notamment Dominique Drache, président de l’association Périgord noir, mais pas noir bitume, très mobilisée contre ce dossier. Dans l’autre camp, on trouvait entre autres des employés de l’entreprise Lagarde et Laronze dont la présence a créé une gêne palpable. Dominique Bousquet, maire de Thenon, qui intervenait là en tant que président de la Communauté de communes du Terrassonnais en Périgord Noir Thenon Hautefort, a rappelé que la société de BTP employait 96 personnes, puis expliqué les raisons de son déménagement : la zone dans laquelle elle se trouve à Terrasson « a été construite », ce qui l’empêche désormais de se développer. Volonté de rassurer De leur côté, les deux entrepreneurs ont voulu rassurer la population locale en détaillant les procédés techniques innovants dont ils disposent pour mener leurs activités : système de fabrication limitant les rejets, cheminée qui émet de la vapeur d’eau, dispositif de protection de la nappe phréatique. Face à la salle, ils ont ajouté que la production serait destinée à un usage local : Ce sont vos routes, vos aménagements qui créent la demande", ont-il déclaré. Rapidement, au fil des débats, il a été question de CMR (cancérogène, mutagène et reprotoxique), du cas Lubrizol et même du nuage de Tchernobyl. Au cours de son intervention, Benoît Biteau a affirmé que « même des quantités infimes d’un produit [pouvaient] être toxiques ». Et lorsqu’il a reproché aux services de l’État de travailler avec « des normes anciennes », Christian Reutenauer a rebondi, lui rétorquant que la législation dans ce domaine avait « moins d’un an ». À plusieurs reprises, les esprits se sont échauffés, en particulier quand il a été question de la proximité de certaines écoles avec le futur site. Au final, un référendum a été sollicité. Les opposants ont rappelé qu’une pétition était en ligne et qu’elle avait été signée plus de 1 300 fois. Des signatures venues parfois de loin : les Bouches-du-Rhône, l’Aude, l’Ille-et-Vilaine ou encore l’Eure-et-Loir. (1) Directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement.

 

source : https://www.sudouest.fr/2020/02/07/dordogne-le-projet-de-centrale-d-enrobage-a-thenon-suscite-beaucoup-de-questions-7165365-706.php?fbclid=IwAR09-4GxIPj2HE1ayzB1rZ4uaZi7a3FOf3hjqiw5Kb2JzSUCjETEBCGvsO4 

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Apparté de la rédaction de notre site : article étonnant, de la part d'un journaliste qui ne s'est pas présenté et que pour ma part. On sent un parti pris ... mais nous mettrons en ligne prochainement tous les enregistrements dont nous disposons de toutes les interventions. L'auditeur se fera sa propre opinion.  La conclusion laisse à penser que les signataires de la pétition étant de partout- tout comme les touristes et les consommateurs des produits périgourdins, ainsi que les biens communs que sont l'air, l'eau, les sols - n'ont pas à se mêler des "affaires" de risques technologiques, environnementaux, de santé publique, de contamination des eaux que nous trouvons à notre robinet à tous... la ressource en eau étant la seule qui voyage en petit et grand cycle de l'eau...


Mon souvenir et mes impressions " à chaud! " :

Tentatives d'intimidation, menaces à peine voilées, attaques ad hominem, vandalismes ( vols de banderoles consécutifs à cette réunion publique) , zéro arguments sérieux, zéro réponses dignes de ce nom, voire accumulations d'affirmations contradictoires ou ubuesques ( différences notables entre descriptif officiel, réalités scientifiques des risques technologiques, chimiques, et gravité sur les enjeux de santé publique, air et eau - et propagande populiste),  silences ou absences coupables, organisation d'attroupement caricatural venu faire de l'agitation, en minorité dans le public, tentatives de pressions diverses, perte de sang froid, attitudes étonnantes, agressives : le moins que l'on puisse dire c'est que la pseudo démonstration de force phallique est bien ridicule et illusoire face aux enjeux républicains et de santé publique et des graves conséquences et constats FACTUELS...entâchés d'illégalités.

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